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«κλείσε στην ψυχή σου την Ελλάδα
και θα νιώσεις μέσα σου κάθε είδους μεγαλείο»
"Renferme dans ton
âme la Grèce et tu ressentiras en toi toute forme de grandeur"
Dionysos Solomos
(Διονύσιος Σολωμός)
est considéré
comme le poète national
Grec. Il est né en 1798
sur l’ile de Zante. Fils du
comte Nikolaos Solomos originaire de Crète qui s’était installé à Zante
après l’occupation de l’ile par les ottomans et de la servante Angueliki
Niklas (Son père était veuf de sa femme légitime et au départ la servante
Anguéliki était une aventure qui se légitima par la suite)
Très tôt
Dionysos perdit son père, c'est alors son tuteur
le comte Dionysos Massalas qui l'envoya en Italie accompagné
de son maitre pour y effectuer ses études.
Au
départ il était inscrit au lycée Sainte Catherine de Venise mais il éprouvait de
grosses difficultés d'adaptation à cause
notamment
de la sévérité, aussi son
maitre l'emmena à Cremona où il termina ses Etudes secondaire en 1815.
Cette même année il s’inscrivit
à la faculté de droit de Pavia. Parallèlement il
se sentait très attirée par la
littérature.
La littérature italienne se trouvait en plein épanouissement et
lui parlait désormais parfaitement cette langue. Il fit ses premiers essais
de poésie en italien avec
Ode per la prima
messa (Ode pour la première liturgie), La distruzione di Gerusalemme (La
destruction de Jérusalem) etc.. et fréquentait les milieux cultivés de ce
pays.
A l’achèvement de ses Etudes,
il retourna dans son ile natale. Il se mit alors en contact avec le cercle
d’hommes de lettres de Zante avec lesquels il se lia d’amitié et échangea
des idées, parmi eux on relève: Antonios Matèsis, Georges Tertsèris etc.. Pendant ce
temps Dionysos Solomos recensait les chansons
traditionnelles de tous les recoins de Grèce qui lui servirent
de matière dans ses écrits.
La personne qui joua le rôle
détonateur dans sa vie est Spiridon Trikoupis (orateur, politicien,
historien de l’indépendance grecque) lorsque Solomos lui récita un de ses
poèmes en italien il lui répliqua «Η ποιητική σας ιδιοφυΐα σας
επιφυλάσσει μια διαλεχτή θέση στον ιταλικό Παρνασσό. Αλλά οι πρώτες θέσεις
εκεί είναι πιασμένες. Ο ελληνικός Παρνασσός δεν έχει ακόμη το Δάντη του»
“Votre génie poétique vous réserve une
place de choix dans le Parnasse Italien. Cependant là-bas
les premières places sont déjà prises. Le Parnasse Grec lui n’a pas encore
son propre Dante ”. C’est alors que Trikoupis
l’initia dans l’étude de la poésie d’Athanase Christopoulos.
En 1823 il entama son premier grand poème grec, un quatrain
de 158 strophes qui devint l’hymne
national
grec- Ο Ύμνος εις την Ελευθερίαν
– l’hymne
à la liberté, sous fond de toile les
combats de 1821 pour l'indépendance du pays. Le poème fut
diffusé d'abord en Grèce en 1924 notamment à Mésolongi alors assiégée puis en
Europe. En 1925 l'hymne fut traduit en français et par la suite dans
d'autres langues. La notoriété de Solomos dépassa dès lors les frontières de
son ile natale. Pour l'hymne national Solomos reçut La Croix d'or de l'Ordre du Sauveur
en 1949,
il fut mis en musique par le compositeur Matzaros. C'est ce même hymne
national
qu'utilise la République Chypriote.
Après quelques conflits familiaux vers
la fin 1828, Dionysos Solomos s’installa Corfou qui lui offrait entre autre
un excellent entourage culturel avec des hommes comme Nikolaos
Matzaros, Ioannis et Spyridon Zambélios, Gérasimos Markoras, Andréas
Laskaratos etc..... Il se mit à étudier le romantisme
philosophique allemand (Hegel. Schlegel, Schiller, Goethe) d’après des
traductions italiennes car il ne parlait pas allemand. Parallèlement
il tavaillait sur ses oeuvres
Η Γυναίκα της Ζάκυνθος
- La femme de Zante (1826 - 1829),
Ο Λάμπρος - Lambros
(1829)
Suite à de nouveaux déboires familiaux
notamment avec un demi-frère avec qui il eut un procès qui le chagrina
beaucoup, il continua à écrire: Ο Κρητικός-
le Crétois (1833)- Ελεύθεροι Πολιορκημένοι-
Les libres assiégés (1845), Ο Πόρφυρας-
Porphyre (1847)
et d’autres œuvres qui restèrent inachevées.
Il se remit en suite à réécrire en
italien des poèmes dont il avait certainement l’intention de traduire en
grec mais à partir de 1851 survinrent de sérieux problèmes de santé et
l’auteur s’enferma de plus en plus, il mourut en févier 1857. Sa réputation
était alors si grande qu’une foule immense s’empressa pour lui rendre un
dernier hommage.
Manuscrit de Ελεύθεροι Πολιορκημένοι - Les Libres assiégées (1826-1844)
Dionysos Solomos enfant
Oeuvre
Poésie
Εις κόρην η οποία ανεθρέφετο μέσα εις μοναστήρι
- Au nom de la fille élevée dans un couvent
Πόθος (απόσπασμα)
- Désir (Extraits)
Ανάμνησις - Souvenirs
Εις φίλον
ψυχορραγούντα
- Au nom de l'ami qui agonise
Το όνειρο - Le rêve Προς τον Κύριον
Λοδοβίκον Στράνη
Προς τον Κύριον Γεώργιον Δε Ρώσση
Κάκιωμα - La bouderie Στο θάνατο της μικρής ανεψιάς
- A la mort de la petite nièce
Η σκιά του Ομήρου
- L'ombre d'Homère
Η Ευρυκόμη - O θάνατος της ορφανής
- La mort de l'orpheline Ο θάνατος του βοσκού
- la mort du berger Η Ψυχούλα
- L'âme chérie
Η Αγνώριστη - La
lectrice
De 1923 à 1933
Ύμνος εις την Ελευθερίαν (1823)
- L'hymne de la liberté (1823)- il s'agit de l'hymne National grec
Ποίημα
Λυρικό εις το θάνατο του Λορδ Μπάϊρον (1824)
- Poème lyrique pour la mort de Lord Byron (1824) Εις Μάρκο Μπότσαρη (1823)
- Pour Markos Botsaris (1823) Η καταστροφή των
Ψαρών (1824) - La destruction de Psara (1824) Η Φαρμακωμένη (1826)
- L'empoisonnée Νεκρική Ωδή
- Ode mortuaire Εις μοναχήν (1829)
Εις το θάνατο κυρίας Αγγλίδας
- Pour la mort de la dame Anglaise Η Φαρμακωμένη
στον Άδη - L'empoisonnée chez Hadès
Ο Λάμπρος (1829) - Lambros
(1929)
Période de Maturité
Ο Κρητικός (1833) - Le Crétois
(1833) Ελεύθεροι
Πολιορκημένοι (1826-1844)
- Les libres assiégés (1828-1844) Ο Πόρφυρας (1849)
- Porphyre (1849)
Derniers Projets
Νικηφόρος ο Βρυέννιος Εις το θάνατο Αιμιλίας
Ροδόσταμο (1848) Εις
Φραγκίσκα Φραίζερ (1849) Εις το θάνατο της ανεψιάς του Προς τον
Βασιλέα της Ελλάδας Ο Ανατολικός Πόλεμος Carmen Seculare Ελληνίδα
Μητέρα
Satiriques
Η Πρωτοχρονιά
(1824) - Le jour de l'an (1824) Το Ιατροσυμβούλιο (1825)
- Le Conseil de médical (1824) Η Βίζιτα
- La visite Το όνειρο (1826) - Le rêve
(1826)
Η Τρίχα (Σατιρικό του 1833)
- Le cheveu (Satire de 1833)
Traductions
Η άνοιξη του Μεταστάσιου Το καλοκαίρι
του Μεταστάσιου Ωδή του Πετράρχη
Proses
O Διάλογος (1822-1825)
- Le dialogue (1822-1825)
Η Γυναίκα της Ζάκυνθος (1826-1829)
- La femme de Zante (1826 - 1829)
Poésie Italienne
La Distruzione di Gerusalemme (Η καταστροφή της Ιερουσαλήμ) Ode per prima messa (Ωδή για την πρώτη λειτουργία) Rime Improvvisate (συλλογή, 1822)
La
navicella Greca (Το ελληνικό καραβάκι) Saffo
(Σαπφώ) Orfeo, sonetto (Ορφέας) Sonetto in morte di Stelio Marcoran (Σονέτο στο θάνατο του Στέλιου Μαρκορά) L' albero mistico (frammento- απόσπασμα) (Το μυστικό δέντρο) L' avvelenata (frammenti) (Η φαρμακωμένη) Il
giovane guerriero (frammenti)(ο νέος πολεμιστής)
La madre Greca (Η ελληνίδα μητέρα) La donna
velata (Η γυναίκα με το μαγνάδι)
L'usignolo e lo sparviere (Το αηδόνι και το γεράκι) Orfeo (Ορφέας)
Ο Πόρφυρας
Prose Italienne
Per Dr. Spiridione Gripari (Επικήδειος λόγος,
1820) Elogio di Ugo Foscolo (Επιμνημόσυνος λόγος, 1827)
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Quelques vidéos
La première vidéo concerne l'hymne
National, il est lu en grec bien entendu dans son intégralité - J'ai
placé les sous-titres en grec polytonique et
j'ai construit les divers les plans du film en fonction de fichiers archives
de l'époque.
Les deux premières vidéos
proviennent d'un documentaire que j'ai scindé en deux parties de la
Télévision Educative grecque - La troisième est un poème de Dionysos Solomos mis en musique par Manos
Hadzidakis
A voir également
Centre d'Etudes Néohelléniques - Dionysos Solomos
Voir
aussi l’espace littérature grecque (Extraits sonores)
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